De l'herbe à la gloire : Édition Fleurs sauvages

Depuis longtemps, je rêve de créer une prairie de fleurs sauvages. Le défi est de savoir comment y parvenir sans tracteurs (conformément à notre philosophie « zéro essence »).

Voici l’image promotionnelle du mélange de graines que j’ai acheté!

Il y a quelques défis à relever!

En premier lieu, le gazon existant (une monoculture intentionnelle et semée, et non pas simplement ce qui pousse naturellement en l'absence d'autres végétaux !) concurrencera les fleurs sauvages. On peut y remédier par une tonte régulière, ce qui représente bien sûr un défi pour nous.

Je prévois donc quelques expériences/approches et nous verrons ce que ça donne.

Étape 1 - Emplacement

Je dois décider où installer la prairie fleurie. Je vais tester deux options en parallèle.

• L'une de nos plus récentes acquisitions, que nous appelons affectueusement « Grand M » (sa forme ressemble à la lettre M, original, je sais). Elle est actuellement dépourvue d'arbres, située en zone basse et est parfois inondée.

  
  

• Un des champs « Vxx » - Il est fortement pâturé par les chevaux, donc l'herbe y est déjà très courte.

Étape 2 - Quantité et délai

Je compte planter en novembre. Apparemment, les options sont le début de l'automne ou le printemps, selon les variétés semées.

Je vise une surface totale d'environ 0,4 hectare (soit environ 65 m x 65 m). Cela représente environ 6 kg de semences, pour un coût d'environ 300 euros.

Étape 3 - Méthode

Je me suis offert un épandeur de graines!

Ce qui est surprenant, c'est que les fleurs sauvages préfèrent les milieux pauvres en nutriments. Une solution consiste à tondre la pelouse et à ramasser les tontes. J'espère ne pas avoir à le faire pour le pré des chevaux. Je me contenterai de clôturer une partie du terrain (électriquement) pour les plantations.

Pour le champ Big M, je vais essayer de faucher manuellement un demi-hectare (1,2 acre) - C'est ambitieux!

Dans les deux cas, il faut scarifier le terrain, c'est-à-dire enlever les herbes hautes qui s'accumulent à la base des pousses. Ce sera une tâche manuelle fastidieuse 🙁. Cela permet aux graines d'entrer en contact avec le sol et de ne pas se contenter de rester sur les végétaux existants.

Ensuite, nous pouvons semer. Cela nécessite de choisir des graines appropriées (des fleurs sauvages qui apprécient les sols argileux, les zones parfois inondables et qui peuvent être semées en automne). Il faut mélanger les graines avec du sable pour faciliter leur dispersion. Le sable ajoute du poids et crée une friction qui permet aux graines de s'enfouir dans le sol plutôt que de rester en surface. De plus, cela évite de semer trop dense.

Ensuite, un léger passage sur la zone permet de tasser les graines dans le sol. Il ne nous reste plus qu'à attendre le printemps pour voir les résultats ; je vous donnerai alors des nouvelles!